PVT | Bilan de deux ans au Canada


À l’heure où nous publions ces mots, notre visa touche à sa fin et nous nous apprêtons à quitter définitivement le Canada après deux ans, jour pour jour, de PVT. Deux sentiments un peu contradictoires s’affrontent lorsque l’on dresse ce genre de bilan : on a, d’une part, la sensation que le temps a filé à une vitesse incroyable et d’autre part, l’impression qu’on est là depuis (presque) toujours. Si dans nos deux premiers articles « bilan » (6 mois et 1 an), on te racontait les différentes étapes de notre PVT, mois après mois, le bilan des deux ans, lui, se veut plus global.

PVT Canada | Bilan - Montréal
Montréal

Cet article n’a pas pour but de te donner les meilleurs conseils pour « réussir » ton PVT, ni de te vendre une recette miracle pour trouver rapidement un emploi, un logement ou une vie stable au Canada. Il s’agit surtout pour nous de tourner la page sur cette belle aventure, mais aussi d’effectuer une petite réflexion personnelle sur cette expérience d’une manière générale.

PVT Canada | Bilan - Lac Louise, Banff
Le fameux lac Louise sous la pluie malheureusement ! Banff, Alberta

Revenons près de 3 ans en arrière. Dans notre cas, ce qui avait motivé notre départ, c’était avant tout l’envie de vivre une nouvelle expérience. Après une année aux États-Unis et un retour en France pendant plus d’un an, on attendait une nouvelle aventure qui serait surtout ponctuée de voyages tout en gardant une certaine stabilité notamment financière. En fait, on voulait utiliser au maximum le « V » et le « T » de ce fameux Programme Vacances Travail et montrer que les deux n’étaient pas forcément incompatibles. Nous n’avions pas envie de choisir entre une vie de baroudeur et la sécurité qu’offre une situation avec un emploi et un logement stables. Même si tous ces pvtistes qui parcourent le Canada en van nous font rêver, je ne suis pas sûre que ce mode de vie aurait pu nous convenir sur plusieurs mois. Alors, pendant ces deux ans, comme nous le souhaitions, nous avons concilié ces deux aspects pour notre plus grand bonheur. Et même si les 3 semaines de congés payés canadiens ne suffisent pas forcément à assouvir cette soif de voyage permanente, on a toujours réussi à s’arranger et à profiter au maximum de notre temps libre.

PVT Canada | Bilan - Mont Pinacle
La vue depuis le Mont Pinacle dans les Cantons-de-l’Est. Juin 2017

On nous a souvent demandé comment on faisait pour voyager autant tout en travaillant. Au niveau des congés, c’est vrai qu’il nous est souvent arrivé de demander des vacances sans solde, en plus de nos 3 semaines de congé annuel, mais on a aussi profité de nombreux weekends et jours fériés pour partir explorer les alentours. Parfois, même deux petits jours loin de Montréal suffisent à nous dépayser. D’un point de vue financier, comme nous avons tous les deux travailler pendant ces deux années, il était facile de mettre un peu d’argent de coté chaque mois pour nos voyages, d’autant plus qu’on ne fait du shopping que très rarement, on ne va pas non plus toutes les semaines au restaurant et notre loyer n’était pas exorbitant du tout, donc nos plus grosses dépenses (une fois les factures payées) étaient consacrées à nos petites escapades. En toute transparence, le blog nous a aussi permis d’être invités de temps à autre pour différents weekends, mais nous n’attendions pas ça pour voyager. D’ailleurs, lorsque nous vivions en Floride, on voyageait tout autant, voire plus, et à l’époque nous ne tenions pas encore de blog.

PVT Canada | Bilan - Clearwater Beach, Floride
Coucher de soleil à Clearwater Beach en Floride. Février 2018
PVT Canada | Bilan - Costa Rica
Costa Rica. Février 2017

Pendant un PVT, une question revient régulièrement : « Alors, vous restez ? Vous avez commencé les démarches pour la RP (Résidence Permanente pour les novices) ? Et plus la date d’expiration de visa approche, plus la question devient récurrente ! Je crois que c’est un peu l’obsession permanente du pvtiste. Et si un PVT ne débouche pas obligatoirement sur une demande de RP, nous avons parfois l’impression d’être une minorité parmi ce flot de français bien décidés à immigrer complètement. Pour notre part, il faut savoir que même avant notre départ, on n’avait jamais vraiment envisager la possibilité de rester au Canada après notre visa. On voyait vraiment cela comme une expérience de plus et pas comme un moyen de s’expatrier sur du plus long terme. Alors bien sûr, une fois sur place on peut complètement changer d’avis, mais pour nous ça n’a pas été le cas.

PVT Canada | Bilan - Boston
Boston. Novembre 2016
PVT Canada | Bilan - Toronto
La skyline de Toronto. Juillet 2016.

Avant de partir, je lisais régulièrement les témoignages d’anciens pvtistes : De quoi avait été faite leur expérience ? Qu’en avaient-ils tiré ? L’herbe est-elle vraiment plus verte au Canada ? Je cherchais des réponses à ces questions, réponses qui, j’en suis consciente, peuvent varier d’un individu à l’autre. Il n’y a pas de réponse universelle, chaque cas est différent.
Mais si, aujourd’hui, je devais répondre à la dernière question, au risque peut-être d’en décevoir certains, je dirais que non, l’herbe n’est pas plus verte au Canada.
Partir ne t’apportera pas ce bonheur que tu ne réussis pas à trouver en France. Si tu es malheureux chez toi, il ne faut pas croire que tout s’arrangera subitement parce que tu vas partir vivre au Canada !
J’ai l’impression que certaines personnes donnent une image idyllique du PVT ou même de l’expatriation en général en oubliant de préciser que ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Comme s’il fallait à tout prix que quitter la France soit synonyme de réussite et d’une vie meilleure. En réalité, je pense que tout dépend de notre état d’esprit avant le départ, mais aussi, et surtout, pendant le PVT. Quand on quitte son pays natal pour un autre pays, on adopte tout un tas de comportements différents. On fait davantage l’effort d’aller vers l’autre, de provoquer des rencontres, on va tenter plus de choses, des choses qu’on n’aurait pas forcément imaginer faire en France (assister aux nombreux événements culturels de la ville, faire du bénévolat, rencontrer des gens via Instagram…).
Alors qu’en France, j’ai le sentiment qu’on attend un peu que tout nous tombe dessus comme par magie, comme si on nous était redevable. Mais je suis sure que si on adoptait cette même attitude chez nous, la réussite nous sourirait tout autant et on n’en vivrait que mieux. Alors, bien sûr, chaque expérience est différente et ça dépend aussi du contexte dans lequel on vivait ou même de l’endroit où l’on se trouvait avant. J’ai toujours vécu dans le sud de la France, dans un petit village près d’Aix-en-Provence où le soleil brille 300 jours par an (j’exagère peut-être un peu), loin de l’insécurité urbaine et du rythme de vie effrénée d’une grande ville alors dans ce contexte là, difficile de rivaliser. En revanche, je me met à la place d’un parisien qui fait face chaque jour à la pollution, au stress, au mauvais temps (soyons honnête) et à l’incivilité alors c’est sur qu’à côté Montréal lui apparaîtra comme la ville idéale. Tout est relatif !

PVT Canada | Bilan - le Vieux-Montréal
Vue sur le Vieux-Montréal
PVT Canada | Bilan
Yellowstone

Concernant le travail, avant notre départ j’entendais dire que le monde du travail était beaucoup plus favorable au Canada et qu’il était très facile de trouver un emploi. Alors c’est vrai que si on n’est pas trop regardant, on trouve du travail hyper rapidement. Mais, là encore, on est plus enclin à faire un travail purement alimentaire à l’étranger que dans son propre pays où nos attentes sont plus élevées. À l’étranger, on sait qu’il faudra parfois se relever un peu les manches avant d’avoir ce que l’on veut. Mais il ne faut pas croire que le Canada t’offrira la travail de tes rêves dès ton arrivée. Certains ont eu de la chance, mais la plupart des gens que je connais ont mis du temps à trouver un emploi dans leur branche et certains sont repartis sans jamais avoir eu cette chance. Le monde du travail ici est vraiment différent de celui que nous connaissons en France. En fait, je pense que moins on a d’attentes, mieux ça se passe !
Chaque pays a ses avantages et ses inconvénients et conviendra à certains et pas à d’autres. Reste à savoir ce qui te convient le mieux à toi !

PVT Canada | Bilan - New York
New York. Décembre 2017
PVT Canada | Bilan - Québec
Photo prise dans les Laurentides durant notre premier hiver au Québec

Si nous avons décidé de ne pas poursuivre sur une demande de RP, c’est principalement pour une raison : la famille. Tout dépend de la relation que l’on entretient avec elle, mais l’éloignement et le manque n’est jamais facile à supporter. Pour moi, il aurait été encore plus difficile d’envisager une vie sur du très long terme loin de mon cocon familial. Nous n’en sommes pas encore là, mais cela signifie potentiellement fonder une famille loin d’eux et ça je ne peux même pas l’envisager.
Si certains gèrent très bien cet éloignement et rentrent en France dès qu’ils le peuvent, nous, on ne se voyait pas utiliser le peu de vacances que nous avions ici, pour retourner au pays. Voyager est une de nos priorités dans la vie et si vivre à l’étranger nous privait de ces quelques semaines d’évasion, c’est clair que cela nous aurait rendu malheureux.

PVT Canada | Bilan - Mont-Orford dans les Cantons-de-l'Est
L’automne au Mont-Orford dans les Cantons-de-l’Est
PVT Canada | Bilan - Montréal
Un des nombreux feux d’artifices que nous avons eu l’occasion de voir à Montréal
PVT Canada | Bilan - Tadoussac
Les belles dunes de Tadoussac. Octobre 2016

Et puis, avec le recul et après deux expatriations, on se dit que la France, finalement, c’est pas si mal ! Je pense que notre génération crache facilement sur son pays et rêve d’en partir, mais une fois qu’on le quitte, si on est un minimum objectif, on réalise qu’être né en France reste une chance et que malgré les inconvénients il y a aussi tout un paquet d’avantages non négligeables : un service de sécurité sociale unique au monde, 5 semaines (minimum) de congés payés par an, une position centrale en Europe, une culture et une gastronomie incroyables (oui la bouffe c’est important quand même), la possibilité de voyager à bas coûts… Et je dois avouer que, même si nous restons de grands amoureux de l’Amérique du nord, la France que nous connaissons finalement si peu et l’Europe que j’avais tendance à bouder étant plus jeune, nous attirent de plus en plus.
Après je ne dis pas que plus jamais je n’aurais envie de retenter l’expérience ailleurs, je sais que cela risque de me démanger à nouveau un jour ou l’autre. Mais en attendant, pour l’instant, c’est en France que nous voulons être, et si l’envie s’en fait sentir ou si la Green Card tombe un jour (oui, oui on y croit !), on avisera à ce moment-là !

PVT Canada | Bilan
Pique-Nique improvisé 😀

Néanmoins, malgré les raisons qui nous poussent à rentrer, partir aura été une excellente chose que l’on ne regrettera jamais. Cela nous a prouvé que nous pouvons être heureux partout et que tout recommencer à zéro (encore une fois) ne nous effraie pas. Et si en tant que personne nous en sortons grandi, cette expérience aura aussi renforcé notre couple ! Finalement, depuis notre rencontre il y a presque 5 ans, nous en avons passé 3 en Amérique du Nord, loin de notre pays natal. Plein de belles choses nous sont arrivés au cours des deux dernières années et je souhaite à tout le monde de s’épanouir autant pendant son PVT.

PVT Canada | Bilan - Vancouver
Balade en vélo à Vancouver
PVT Canada | Bilan - Chaudière-Appalaches
Moment magique avec les huskies en Chaudière-Appalaches

Ce blog est né de cette expatriation et si on m’avait dit il y a deux ans que a) nous aurions créer un blog, b) nous aurions été assidus et c) que notre travail ici pourrait nous apporter autant d’opportunités de voyages et de rencontres, je ne l’aurais jamais cru !
Professionnellement parlant, Alex a évolué dans son travail (mais honnêtement la même chose aurait fini par arriver en France), et si personnellement je n’ai pas occupé le poste de mes rêves pendant ce PVT, je pense que j’ai finalement obtenu des réponses à mes questions et je reviens en France avec une idée plus précise de ce que je veux faire dans la vie (oui à 28 ans, il serait temps !), chose qui a toujours été problématique et source d’angoisse pour moi auparavant.

PVT Canada | Bilan - Montréal
La rue que j’empruntais chaque jour pour aller travailler, plutôt agréable en été 🙂

Ensuite, il y a les voyages ! C’est le gros point fort de cette aventure pour nous. On n’envisage plus les mêmes destinations de vacances quand on vit de l’autre côté de l’Atlantique. Passer un weekend à New York devient presque normal et voyager à Cuba ou au Costa Rica pour quelques jours est tout à fait banal. Rien que pour ça, ce PVT était exceptionnel. Et même si nous avions beaucoup trop de destinations sur notre liste, je pense qu’on peut dire que nous avons pu découvrir celles qui en étaient au sommet. Nous sommes tellement heureux d’avoir pu exploré autant le Québec, mais aussi d’autres provinces canadiennes comme l’Alberta, la Colombie-Britannique, l’Ontario ou plus récemment le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Ecosse. Le Canada est un pays incroyablement riche et varié, et je sais déjà qu’on reviendra pour continuer à l’explorer.

PVT Canada | Bilan - Hopewell Rocks au Nouveau-Brunswick
Hopewell Rocks au Nouveau-Brunswick
PVT Canada | Bilan - Le Parc National du Fjord du Saguenay
Le Parc National du Fjord du Saguenay et une des randonnées que j’ai préféré au Quebec.

Le PVT nous aura également permis de faire de superbes rencontres et c’est ce qui rend cette aventure si belle ! Nous avons rencontré des personnes que nous n’aurions probablement jamais croisé autrement. C’est hyper enrichissant et surtout, tellement important de se recréer un petit cocon ici lorsqu’on se trouve loin de ses proches et sans repères. Je suis très confiante sur le fait que nous nous croiserons à nouveau en France, au Canada ou ailleurs !

PVT Canada | Bilan

Alors même si la décision de quitter Montréal a été mûrement réfléchie, le retour ne sera pas pour autant facile et il y a tout un tas de choses qui vont nous manquer ! La neige en hiver, l’automne et ses couleurs flamboyantes, les festivals et les nombreux feux d’artifice en été, les écureuils, la nature québécoise, la poutine, les gens qui font la queue avant de monter dans le bus, le Mont-Royal, courir au parc Maisonneuve, faire nos courses au marché en bas de chez nous, les goûters chez Juliette & Chocolat, les soirées chez les copains, vivre à 1h de la frontière américaine, les « allo, fait que, tabernouche, tu veux tu » et autres expressions québécoises… et plein d’autres petites choses du quotidien !

PVT Canada | Bilan - Montréal
Vol en hélico au-dessus de Montréal et ses alentours

PVT Canada | Bilan - Mont Orford

À toi qui rêve de partir, si c’est la curiosité, la soif de découverte, l’envie de voyage, la passion du Canada qui t’animent, alors fonce ! Cela ne peut qu’être une belle expérience. Par contre, si tu essayes de fuir quelque chose, parce que tu ne te sens pas heureux en France et que tu la crois responsable de ton mal-être alors, à mon avis, c’est une erreur. Le bonheur, sans vouloir donner une leçon de pseudo philosophie, est en chacun de nous, et la décision de partir ne te rendra pas plus heureux. Peut-être que tu aimeras l’image que les gens te renverront de toi-même, l’image de quelqu’un de courageux ou qui a réussi, mais intérieurement pas sûr que tu te sentes bien mieux.

PVT Canada | Bilan - Rhode Island
Découverte de l’État du Rhode Island. Avril 2018
PVT Canada | Bilan - Laurentides
Randonnée en raquette dans les Laurentides

Enfin, un dernier conseil si tu t’apprêtes à franchir le pas et que, comme moi avant notre départ, tu te met à lire tout un tas de retours d’expérience sur le PVT : ne prends pas tout pour parole d’évangile (même cet article d’ailleurs) ! Ces récits ne reflètent finalement qu’une minorité de personnes et sont avant tout des expériences personnelles. Et, ne nous voilons pas la face, c’est toujours mieux de raconter sur son blog quelle expérience génialissime est le PVT, plutôt que d’avouer certaines déceptions et de dévoiler que la vérité n’est pas toujours aussi tranchée. Généralement, ce genre de témoignages, moins positifs, passent un peu à la trappe. Ce qu’il faut retenir c’est qu’il y a autant de PVT que de pvtistes et que personne ne vit la même chose !

PVT Canada | Bilan - Nouveau-Brunswick
Hopewell Rocks. Juin 2018
PVT Canada | Bilan - Calgary
Dans la tour de Calgary en Alberta
PVT Canada | Bilan - Outaouais
Balade en kayak sur le lac Preston dans l’Outaouais
PVT Canada | Bilan
La traditionnelle auto-cueillette des pommes dans le verger Labonté de la pomme
PVT Canada | Bilan - Mont Tremblant
Le Mont-Tremblant en automne

À propos du blog…. 

On nous a demandé si on allait continuer à alimenter le blog une fois rentrés en France ou si on prévoyait de changer le nom de celui-ci.
Si au départ, le blog avait vraiment pour but de traiter de notre expatriation et de notre PVT, c’est parce que je pense qu’à l’époque, on n’envisageait même pas que nos petites aventures puissent intéresser des gens autres que nos familles respectives. Maintenant, on tient vraiment à ce blog et, Amérique ou pas, on a envie de continuer à partager nos voyages ici. On prend vraiment beaucoup de plaisir à documenter chacune de nos escapades et à échanger avec toi, et on n’a pas envie que ça s’arrête !

PVT Canada | Bilan - Niagara Falls
Les célèbres chutes du Niagara en Ontario – Juillet 2016

Quand au nom du blog, on y a pensé pendant un certain temps et on a fini par arriver à la conclusion qu’on ne changerait pas de nom pour l’instant. Our American Dream, c’est notre identité. C’est avant tout notre histoire et c’est cette histoire qui nous a amené à créer le blog. Ça va bien au-delà d’une simple limitation géographique. Alors même si on reste de grands amoureux de l’Amérique du Nord et que les États-Unis et le Canada tiendront toujours une place particulière dans nos cœurs, on a aussi envie de continuer à explorer le reste du monde et découvrir d’autres destinations comme on le faisait déjà avant la création de ce blog.
Alors oui, peut-être que le fait de garder ce nom nous fermera des portes ou limitera les opportunités de partenariat, mais peu importe ! On le tient avant tout pour le partage et par passion, qui resteront nos motivations principales.

PVT Canada | Bilan - White Sands
White Sands, Nouveau-Mexique. Septembre 2017
PVT Canada | Bilan - Montréal
Montréal et ses couchers de soleil…

Aussi, pour continuer à rester un minimum dans le thème, on a eu l’idée de développer une nouvelle ligne directrice pour le blog pour une transition en douceur. Le projet serait d’essayer de retrouver des petits bouts d’Amérique dans chacune des destinations que nous aurons l’occasion de découvrir. Lors d’un précédent voyage dans l’Atlas Marocain, nous avions été surpris de constater la ressemblance parfois frappante avec certains paysages de l’Ouest Américain. Plus récemment, nous avons découvert des sites comme le Colorado Provençal ou Le Sentier des Ocres, tout proches de chez nous, qui nous rappellent un peu certains parcs des États-Unis. Ce sont ces types de ressemblances que nous allons essayé de mettre en avant afin de démontrer qu’il n’est pas toujours nécessaire de voyager à l’autre bout du monde pour être dépaysé.

PVT Canada | Bilan

PVT Canada | Bilan - Toronto
Toronto vu depuis Toronto Islands

Voilà qui conclut cet article sur nos deux années au Canada. N’hésite pas à nous faire part de ton expérience en commentaire ou à nous poser des questions en privé sur Facebook ou Instagram, on se fera un plaisir d’y répondre.

PVT Canada | Bilan - New York
New York. Avril 2017

Retrouve-nous aussi sur Pinterest et n’hésite pas à épingler cet article pour le retrouver plus facilement.

PVT Canada | Bilan - Montréal


36 réponses à “PVT | Bilan de deux ans au Canada”

    • Vivement les retrouvailles en Bretagne avec un petit verre de chouchen et du Matmatah en fond ! Gros bisous ma Camille !

    • Merci Amélie ! On est très heureux de vous avoir connu tous les deux 🙂 Profitez à fond et on se reverra certainement à Marseille, si vous rentrez un jour :p !

  1. Très bel article. On était dans le même lycée et maintenant je suis vos aventures à travers le blog car vous réalisez un rêve que je n’ai réalisé qu’en partie (6 mois d’expat + divers voyages). Bravo à vous !

    • Merci beaucoup Guillaume ! Dans mon lycée où celui d’Alex ? 🙂
      6 mois à l’étranger c’est déjà pas mal, c’était à quel endroit ?
      Merci pour ton retour en tout cas, ça fait plaisir !

      • Dans le tien à Gardanne. J’ai passé 2 mois en Nouvelle Calédonie puis 4 en Australie. Je me suis aussi essayé à quelques vidéos de voyage en go pro, les votres m’ont inspiré mais j’ai encore beaucoup de travail avant d’avoir votre niveau

  2. J’ai lu avec bonheur cet article sincère, balancé, complet et (comme toujours) superbement illustré. Je suis tellement d’accord avec tout ce que vous dites. Bon retour en Europe, je vous suivrai avec plaisir dans la suite de vos escapades, j’adore ce que vous faites !

    • C’est trop gentil Alexandra, merci beaucoup ! On vient d’arriver en Islande et je pense beaucoup à tous les beaux articles que j’ai lu sur ce pays dans ton blog et qui m’ont tant donné envie de le découvrir ! 🙂 A bientôt, peut-être sur Aix si tu y es toujours 😉

  3. Bravo pour l’article, de jolis mots simples, une douce plume et de magnifiques photos. Ma préférée? Celle du picnic improvisé, elle représente pour moi ce que j’aime icitte dans mon expatriation… prendre son temps, improviser au fil de vraies saisons. Alors bon retour chez nous, bon vent et que l’aventure (en couple) continue!

    • Merci Julie, j’apprécie. On en a beaucoup des souvenirs comme celui-ci, je les chéris tellement 🙂
      Bonne continuation à toi aussi dans ton expatriation ! Merci pour ton retour

  4. Ce fut un réel plaisir de lire chaque mot de ce résumé tout comme chaque mot de ton blog.
    J’ai 23 ans, l’envie de faire ce Pvt est très forte, mais je me disais qu’il y avait beaucoup de contraintes ( y aller seul joue aussi ) mais en lisant vos témoignages surtout quand ils sont justes me redonne espoir et je me dis qu’il n’est pas trop tard et pourquoi pas le préparer pour dans 2 ans!!
    Merci à vous

    • La vingtaine c’est génial, c’est le moment de vivre ce genre d’expérience alors fonce ! Tu regretteras si tu ne le fais pas 😉 Merci pour ton commentaire, je suis ravie que l’article ait pu te parler à ce point 🙂

  5. De retour en France après 2 ans de PVT Canada ça m’a fait du bien de lire ton article, savoir qu’on est pas seule à penser ainsi… Merci et bonne continuation à vous

    • Et nous aussi ça nous fait du bien de savoir que beaucoup partagent notre ressenti 🙂 Merci pour ton passage par ici, j’espère que le retour se passe bien !

  6. Je te remercie pour ce résumé, le Canada c’était un grand rêve pour moi mais je n’est pas eu cette chance mais par le recul je ne regrette rien j’ai réussi à faire ma vie dont mon pays mes enfants grandissent près de leurs grands-parents et un jour je ferais cette aventure avec eux.Merci c’est un plaisir de lire cette article. Je vous invite à découvrir l’Algérie mon beau pays c’est un grand pays des paysages magnifique au nord la méditerranée et au sud les zone Sahariennes une culture différente des gens chaleureux très accueillants

    • Merci beaucoup Alim ! Je ne connais pas l’Algerie mais un jour peut être, ce n’est pas très loin de Marseille 😉

  7. Very very cool. Great pics and nice read. There are a million and 1 spots on this island if Ya ever get back this way. I can show you guys a few.. great work

  8. MERCI pour cet article, je l’ai lu avec passion et j’avais hâte d’avoir votre point de vue, vous, qui rentrez finalement en France. Cela fait 8 ans qu’on est au Canada (PVT, permis de travail fermé puis RP) et je me demande encore si on a fait le bon choix. Enfin disons que depuis 2 ans (avec l’arrivée de notre fils) la question se pose encore plus. Je suis proche de ma famille et de mes amis et c’est en effet le plus dur et le plus déchirant d’être loin d’eux. On était venus avec la même idée que vous, une expérience et non pas une expatriation comme quoi les histoires diffèrent mais n’en reste pas moins incroyables, riches d’expériences et de rencontres. BRAVO pour votre parcours et votre blog. Que votre retour vous ouvre pleins de nouvelles portes, je serais assidue derrière mon écran à vous lire. Bon vent et revenez nous raconter votre retour….
    Charlène

    • Merci beaucoup Charlène ! Je ne peux qu’imaginer ton déchirement, vraiment pas facile comme situation, mais en même temps quelle chance vous lui offrez aussi à ce petit bout 🙂 !
      Et 8 ans, waouh ! Je ne pensais pas que vous étiez là depuis aussi longtemps ! Je vous souhaite plein de bonnes choses pour la suite au Canada et peut être qu’un jour on se croisera en France, qui sait ! 😉
      Merci en tout cas 😀

  9. Charlène avait suggéré votre article dans nos lectures du mois et donc j’ai pris le temps de le lire.
    Aleks et moi sommes venus au Québec vraiment pour l’aventure, sans attente et on ne fuyait pas la Belgique. J’avais deux propositions d’emploi à la sortie de l’université et Aleks travaillait comme community manager pour une agence. Donc ce qui nous a poussé c’est l’aventure et les aléas de la vie a fait qu’on y a déposé nos valises pour plus qu’un an plan inital).
    Aujourd’hui, on a toruvé un bel équilibre. Je suis à mon compte et Aleks travaille pour une entrepirse dont le siège est situé en Belgique ce qui fait que côté famille et revoir les proches on a des facilités sans pour autant emputer sur notre temps et budget vacances (une grande chance je le reconnais).
    Là où je vous rejoins, c’est que depuis 8 ans, nous avons rencontré plusieursfrançais avec une démarche de fuite car rien n’est, soit disant, bien en France (on a très peu rencontré de Belges). Et souvent, c’était les plus aigris, ceux qui comparait le plus et donnait le sentiment de ne pas être épanouis. Comme vous le dites, la France, comme la Belgique, sont de très beaux pays avec leurs qualités et leurs défauts tout comme le Canada. Et quitter son pays parce qu’on y est pas heureux ne règlera pas les problèmes. Lorsqu’on veut s’expatrier, l’important est d’être en harmonie avec sois même et bien dans sa peau et ses décisions. Il y aura toujours du plus et du moins. Mais comme partout.
    Autre point où je suis en accord c’est l’ouverture qu’amène ce genre d’expérience. On est rentré en Belgique il y a peu et nous avons revus des personnes avec qui nous étions à l’université et avec lesquelles on avait pas gardé contact depuis 8 ans…Et bien j’ai pu constater à quel point la routine peut être mortelle et renfermer les gens sur eux-mêmes. L’ouverture à l’extérieur c’est comme tout, ça s’apprend et les PVT comme l’expatriation a ces vertus là qui seront autant d’atouts que nous garderons tout au long de notre vie.
    Très bel article et bon vent à vous deux, on continuera à vous lire de ce côté de l’Atlantique!
    Nicolas

    • Je suis complètement d’accord avec toi ! Je trouve aussi que certains français peuvent se montrer vraiment aigris, pas contents du système français, mais en même pas forcément plus satisfait du modèle canadien, heureusement on n’est pas tous comme ça ! ^^

      C’est super pour vous, vous êtes partis dans une bonne optique et votre situation est, effectivement, plutôt sympa si vous avez l’occasion de rentrer en Belgique un peu plus régulièrement 🙂

      Je te rejoins complètement sur le fait que ce genre d’expérience offre une sacré ouverture à beaucoup de points de vue. C’est le genre de phrase un peu bateau, mais je suis sûre que nous ne serions pas les personnes que nous sommes aujourd’hui sans ces deux expériences à l’étranger. C’est une belle leçon de vie et ça nous marque pour toujours !

      Je vous souhaite une belle continuation au Canada, j’aurais bien aimé vous y croiser ! Une prochaine fois peut-être 😉

  10. Un superbe bilan qui me parle totalement. Ma vie est à Montréal n’est pas forcément meilleure que ma vie à Toulouse et c’est exactement ce que tu soulignes. Ton expérience deoend aussi du « avant PVT ». En tout cas c’est un super bilan. Un très beau parcours et raisonnement! J’espère vous revoir un jour ! Bon retour en France ! Profitez bien pour moi du Sud ah ah !

    • Merci beaucoup Audrey. Contente que tu te retrouves dans tout ça 🙂 En ce moment on profite surtout de la canicule et des moustiques, mais ça fait du bien d’être de retour ahah ! Toulouse et Aix, c’est pas si loin, j’espère qu’on pourra se revoir aussi 😉 gros bisous !!

  11. Comment ça vous aviez 3 semaines de congés par an!?! Moi j’en avais que 2 à ne prendre que d’octobre à avril svp et pas de congès sans solde Je me reconnait totalement dans votre article et je suis entièrement d’accord avec vous, l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, la sitiation est différente pour nous tous. J’étais partie dans l’idée d’y rester plusieurs années et puis après 2 ans et demi je suis rentrée à cause de l’éloignement familial (et de la pluie aussi 😉 ), et beaucoup d’autres choses qui me manquaient. Bref, c’était une expérience géniale que je renouvellerai peut être ailleurs, on ne sait jamais. Pour l’instant je ne regrette pas d’être rentrée 🙂

    • Oui c’est vrai qu’on faisait partie des petits chanceux avec 3 semaines de vacances lol ! Je suis contente que tu te retrouves là-dedans. On a vécu une super expérience dont on se rappellera toute notre vie je pense, mais c’est clair qu’il n’y a pas QUE des avantages à rester y vivre, malgré ce que l’on pourrait parfois penser de l’extérieur 🙂

  12. Oh ben mince, le ptit emoji qui rigole après mon intro congés a dû s’effacer. Car c’était dit sur le ton de l’humour Oui c’est ça, moi j’ai même eu droit à des remarques quand je suis rentrée, pour faire court: j’avais fait la plus grosse connerie de ma vie et qu’ici en France bah c’est pourri, blablabla.. Euh, les gens, arrêtez de râler un peu

    • T’inquiète j’avais compris ahah !
      Ah oui les gens… Parfois certaines remarques me saoulent aussi, mais faut faire avec ! Lol

  13. Vraiment bravo pour ce bilan. J’arrive un peu en retard, mais bon, je le trouve tellement pertinent qu’il fallait que je vous le dise 🙂
    Je suis bien d’accord avec le fait que trouver du travail ici n’est pas forcément plus facile (sauf alimentaire), que fuir la France n’est pas la solution. J’aurais beaucoup aimé profité beaucoup plus du V comme vous, mais dès le début de mont PVT (qui durait un an à l’epoque), je me suis enfermée dans des permis de travail pour pouvoir faire un JP, puis rester encore un peu… Et finalement, liée à une entreprise, je n’ai pas pu réalisé tout ce que j’aurais voulu. Aujourd’hui, je suis encore au Québec car j’ai eu un bébé et l’année de congé maternité est pour moi une chance extraordinaire, puis on devait rentrer, et là, boum j’ai enfin eu cette RP, et j’ai l’impression que les portes de la liberté s’ouvrent enfin et que je n’ai pas encore fini mon expérience ici.

    Merci pour votre retour d’expérience et pour remettre les choses à leur place, pas d’ElDorado, mais une sacré belle aventure qu’est de vivre à l’étranger ! Bonne continuation, je garde votre blog sous la main 🙂

    • Merci beaucoup pour ton retour. J’ai finalement réussi à dénicher ton commentaire dans mes indésirables ^^
      Je vois que même parmi les personnes qui restent, les ressentis sont finalement assez similaires, mais on a tous des parcours différents qui nous mènent à prendre des décisions différentes. Je suis sûre que dans un univers parallèle, j’aurais aussi pu prendre la décision de rester, je serais curieuse de savoir ce que ça aurait donné d’ailleurs hihi !
      En tout cas, j’aurais adoré faire ta connaissance à Montréal, un jour peut-être 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *