L’été dernier, nous sommes partis pendant 12 jours à la découverte de l’Islande. Situé dans l’océan Atlantique Nord entre le Groenland et la Norvège, ce pays nous faisait rêver depuis un bon moment.
On pourrait croire que tout ou presque a déjà été dit sur l’Islande et qu’à force de voir toutes ces photos défiler sur les réseaux sociaux le voyage réserve finalement peu de surprises. Et pourtant… ! On ne s’attendait pas à être aussi émerveillés et à avoir un tel coup de coeur ! L’Islande a été pour nous le voyage le plus marquant de ces dernières années, un pays qui vient se classer directement dans le top 3 de nos plus belles destinations.
Ce qui nous a surtout frappé, c’est la diversité de ses paysages. C’est d’autant plus impressionnant quand on sait que l’Islande a une superficie 5 fois plus petite que celle de la France. À titre de comparaison :
— Islande – Superficie : 103 000 km² / Densité de pop. : 3 hab/km²
— France – Superficie : 549 087 km² / Densité de pop. : 122 hab/km²
— Etats-Unis – Superficie : 9 831 510 km² / Densité de pop. : 33 hab/km²
Entre champs de lave désertiques, montagnes, volcans, geysers, plages de sable noir, glaciers, mers turquoises et j’en passe, nous en avons vu de toutes les couleurs ! Malgré le tourisme qui se développe de plus en plus, l’Islande reste un pays sauvage (particulièrement dans le nord) qui nous a complètement emporté et dépaysé. Nous n’avons qu’une seule hâte : y retourner très rapidement pour découvrir ces paysages grandioses en hiver !
10 INFOS EN VRAC SUR L’ISLANDE
1. On trouve en Islande plus de moutons que d’habitants.
2. L’Islande est le pays le plus sûr au monde.
3. L’Islande ne possède pas d’armée.
4. Plus de la moitié de la population islandaise vit à Reykjavik.
5. Le cheval islandais est la race de cheval la plus pure au monde. De ce fait, une loi interdit l’importation de chevaux dans le pays.
6. Il n’y a aucun McDonald’s en Islande.
7. En Islande, le « nom de famille » est composé du prénom du père ou de la mère, auquel on ajoute « dóttir » pour « fille de » ou « son » pour « fils de ».
8. Avant de pouvoir profiter des traditionnelles piscines ou bains chauds islandais, il faudra prendre une douche… entièrement nu !
9. En Islande, une application permet d’évaluer le degré de parenté entre deux personnes. Pratique pour éviter de sortir avec un cousin éloigné !
10. Grâce aux serres géothermiques, la production de bananes en Islande est très importante.
Pour t’aider à préparer ce voyage incroyable, nous avons rassemblé ici tous nos conseils pour découvrir l’Islande en été. Nous y partageons également notre itinéraire et notre budget pour ces 12 jours de voyage.
TABLE DES MATIÈRES
(Clique sur un titre pour y accéder directement)
Formalités
Réserver son billet d’avion pour l’Islande
Quel moyen de transport pour visiter l’Islande ?
Où dormir en Islande ?
Quand partir en Islande ?
Quelles activités faire en Islande ?
Quel itinéraire suivre en Islande ?
Combien de temps consacrer à un voyage en Islande ?
Budget de notre road trip en Islande
Quel équipement pour partir en Islande ?
Formalité
Visa
Depuis 2001, l’Islande fait partie des États membres de l’Espace Schengen, donc si tu es français, belge ou originaire d’un autre pays européen, tu n’auras pas besoin de visa particulier pour te rendre en Islande pour une période de 90 jours maximum. Il te suffira seulement de présenter une carte d’identité ou un passeport valide au moins 3 mois après ton retour.
Même chose pour les Québécois, un passeport valide suffira.
Pour vérifier que ton pays figure bien parmi ceux exemptés de visa, il te suffit de le retrouver dans cette liste classée dans l’ordre alphabétique : UTL
Permis de conduire
Français, Belges, Suisses et Canadiens peuvent conduire en Islande avec leur permis de conduire national.
Prise
En Islande, les prises électriques sont les mêmes qu’en France.
Si tu viens du Canada ou des États-Unis, pense à apporter un adaptateur.
Devise
La monnaie nationale est la couronne islandaise (ISK).
1 € = 139,000 ISK
1 ISK = 0,007 €
C’est la première fois qu’on ne change pas notre argent dans la monnaie locale. Nous avons utilisé notre carte bancaire tout au long du voyage, ils la prennent vraiment partout même dans les endroits plus reculés.
Décalage horaire
Il y a deux heures de décalage avec la France en été.
En hiver, le décalage est à peine d’une heure.
→ Quand il est 9h en France, il est 8h en Islande.
Wifi & 4G
La 4G est disponible en Islande partout le long du littoral (dans le centre la couverture n’est pas aussi bonne).
Avec notre forfait Bouygues, nous avons droit à 1Go offert. Chaque giga supplémentaire est facturé 3 €. À tous les deux, nous en avons eu pour 10 € de hors forfait seulement. Mais d’autres forfaits proposent des offres encore plus intéressantes avec jusqu’à 10Go offerts partout en Europe.
Pour le WIFI, il est disponible dans de nombreux endroits : hôtels, restaurants, campings…
Langue
La langue officielle est l’islandais, mais l’anglais est parlé par une grande majorité des islandais.
Réserver son billet d’avion pour l’Islande
Comme pour tous nos voyages, nous avons utilisé le comparateur Ulysse pour bénéficier des tarifs les plus avantageux pour nos billets d’avion. Il faut savoir que de nombreuses combinaisons de vols sont possibles, mais que pour un vol direct, il faudra passer par une des compagnies suivantes :
■ Icelandair, la compagnie nationale
■ WOW Air, la compagnie low-cost islandaise depuis le 28 mars 2019 la compagnie WOW Air a cessé ses activités.
■ Transavia, une filiale low-cost de Air France (vols directs en été seulement)
Nous avons eu l’occasion de tester deux compagnies différentes.
✈ Halifax → Reykjavik (4h15 de vol) avec IcelandAir : 290 € par personne (+ supplément bagage 120 €)
✈ Reykjavik → Paris (3h30 de vol) avec WOW Air : 114 € (bagage compris avec WOW plus)
Puisque nous quittions le Canada pour retourner vivre en France, il nous a fallu payer notre excédent bagage, mais finalement même avec cette combinaison farfelue (deux compagnies différentes et une ville de départ différente de la ville de retour), on ne s’en est pas trop mal sorti !
En moyenne, un billet d’avion A/R pour l’Islande revient à 300 €. Comme souvent, les prix varient selon la saison, la compagnie et s’il s’agit d’un vol direct ou avec escale.
Si tu veux découvrir l’Islande depuis le Canada, Icelandair (au départ de Edmonton, Toronto, Montréal, Vancouver et Halifax) ainsi que Air Canada (au départ de Toronto et Montréal) proposent des vols directs vers Reykjavik.
Il y a une autre option plutôt sympa pour se rendre en Islande, il s’agit du Stopover. Il est proposé par Icelandair ainsi que WOW Air et permet de faire escale en Islande lors d’un voyage en Amérique du Nord. Concrètement, je veux me rendre à Montréal (ou à New York, Toronto, Boston…), je passe par une de ces deux compagnies pour ma réservation de vol et je peux faire une escale en Islande (à l’aller ou au retour) sans frais supplémentaire. L’escale peut durer de 1 à 7 jours. Bien sûr, il faudra prévoir une budget conséquent sur place, mais c’est l’occasion de faire deux voyages en un !
Pour les expats qui nous lisent, c’est pas mal de prévoir ce voyage lors d’un retour en France (définitif ou pas hein). En plus, cela permet de moins ressentir les effets du décalage horaire. Après avoir fait Montréal – Halifax puis Halifax – Reykjavik et enfin Reykjavik – Paris, nous n’avons pas du tout été jetlagués à notre retour au pays !
Quel moyen de transport pour visiter l’Islande ?
Comme nous l’expliquions dans un précédent article, nous avons été vraiment surpris de constater la diversité des modes de transport en Islande. Nous y avons vu de nombreux courageux arpentant l’île, sac sur le dos, en stop, d’autres à vélo sous une pluie battante ainsi que de nombreux motards solitaires. L’Islande peut aussi très bien se visiter en bus (avec icelandbybus.is, re.is ou encore sba.is), bien qu’ils ne circulent pas dans toutes les régions du pays.
Il y a évidemment la voiture et aussi le van/camper qui est le mode de transport que nous avons choisi pour ce voyage. On te parle de ce choix que nous ne regrettons pas du tout et qui nous a permis de découvrir une nouvelle façon de voyager dans cet article : l’Islande en van.
Si le van n’est pas ta tasse de thé et que tu préfères t’en tenir à une bonne vieille voiture, on te recommande un 4×4 ou SUV, même si tu ne prévois pas d’emprunter les fameuses F roads (très accidentées, parfois non balisées et accessibles uniquement en 4×4). La Route 1 est goudronnée à 98%, mais ce n’est pas le cas de toutes les routes secondaires. Et quand on roule pas mal, je trouve que le confort en voiture n’est donc pas à négliger. Toutefois, ce n’est pas une obligation, surtout si tu ne prévois de rester que quelques jours en Islande et de te contenter des sites les plus touristiques. Dans ce cas-là, une voiture classique fera très bien l’affaire !
Pour la location de voitures, on passe souvent par des comparateurs comme BSP Auto ou Rental Cars, mais en Islande beaucoup recommandent de faire appel à des agences locales pour trouver les tarifs les plus intéressants. Concernant le transport (et bien d’autres domaines d’ailleurs), on t’invite à regarder du côté de Guide To Iceland. Sinon tu peux aussi directement consulter les sites des compagnies locales suivantes : Blue Car Rentals, Iceland Car Rental, Lagoon Car Rental…
Le transport représente une sacrée dépense dans le budget global en Islande. Il faut compter environ 80 € par jour pour une voiture économique et plus de 100 € par jour pour un véhicule type 4×4.
Si comme nous tu souhaites louer un van/camper pour découvrir l’Islande, tu peux passer par l’agence Kúkú Campers que nous te recommandons chaudement. C’est chez eux que nous avons loué notre licorne (voir photo ci-dessous), environ 3 semaines à 1 mois avant notre départ.
Comme pour les voitures, il existe beaucoup d’autres agences de ce type : Wild Campers, Happy Campers, GO Campers…
Enfin, si tu veux réaliser des économies, mais que l’auto-stop ne te tente pas vraiment, tu peux aussi voyager en Islande en faisant du co-voiturage. Tu pourras trouver des compagnons de voyage sur ce site : samferda.net.
Où dormir en Islande ?
C’est bien une des seules destinations où nous n’aurons pas d’hôtel à te recommander. Comme tu l’as compris, nous n’en avons tout simplement pas eu besoin ! L’avantage de ce road trip en van, c’était aussi de faire l’impasse sur la réservation d’hébergement en Islande qui, parlons franchement, coûte une blinde !
En hiver, les tarifs ne sont apparement pas aussi exorbitants, mais en été une chambre d’hôtel revient à 100 € minimum ! Alors il y a bien des auberges de jeunesses, mais les tarifs pour un lit en dortoir semblent parfois tout aussi hallucinants !
Pour économiser, il y a évidemment l’option du camping, mais si tu tiens à un minimum de confort il est possible de trouver des hébergements dans des fermes (contre services) ou des guesthouses. Il s’agit de chambres individuelles (avec salle de bain privée ou commune) dans des maisons privées, donc c’est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des locaux.
En été, il faudra compter entre 50 et 80 € pour ce type d’hébergement, les prix peuvent être plus bas dans certaines guesthouses si l’on apporte son propre sac de couchage.
Pour tes recherches d’hébergement, tu peux passer par plusieurs sites comme : Hey Iceland, Visit Iceland ou Booking.
Quand partir en Islande ?
Voyager en Islande en été
On estime que la période idéale pour s’y rendre s’étend de mi-juin à septembre car c’est le moment de l’année où les températures sont les plus clémentes. À cette période, elles varient de 8°C à 20°C (nous avons même eu du 22°C en juillet dans les Fjords de l’Ouest).
Cependant, pluie et vent sont au rendez-vous même en été donc il faut faire avec et s’équiper en conséquence. Ce site permet d’avoir des prévisions météorologiques fiables : vedur.is. Quoi qu’il arrive, garde en tête ce proverbe islandais :
« Si le temps qu’il fait vous déplait, attendez 5 minutes ! »
Pour nous, les avantages à partir en Islande en été sont nombreux :
■ Les journées sont longues ! En été, il ne fait quasiment jamais nuit puisque le soleil se couche quelques heures seulement. Il s’agit du soleil de minuit (entre le 18 et le 26 juin) et de ce que l’on appelle là- bas les « nuits blanches ». C’est super pour profiter au maximum du pays et donc visiter des parcs ou faire des randonnées même en dehors des heures classiques de visite. C’est ce qui nous a permis de découvrir de nombreux sites très populaires en évitant la foule (même en plein été). Ils n’étaient pas très nombreux les voyageurs à vouloir admirer Skógafoss, une des plus belles et des plus touristiques cascades d’Islande, à 23h !
Du réveil jusqu’au coucher, on a réellement pu profiter de chaque minute et de chaque paysage.
■ C’est la période de l’année où toutes les infrastructures sont ouvertes : campings, accueils des parcs, restaurants, guesthouses, ainsi que les routes (ce qui n’est pas le cas en hiver à cause de la neige). Si tu as envie de découvrir le centre de l’Islande, c’est en été qu’il faudra y aller.
■ L’été est la saison où l’on peut aller admirer les macareux moines dans les falaises islandaises et partir découvrir les baleines en mer.
L’inconvénient, c’est que l’été est forcément la période la plus touristique de l’année, par conséquent tout y est beaucoup plus cher !
Qu’on se le dise, le nombre de touristes en Islande ne m’a pas dérangé… ou en tout cas, pas plus qu’ailleurs. Il existe des sites plus touristiques que d’autres, mais il y a toujours un moyen de se retrouver seul en Islande. En toute honnêteté, je ne me rappelle pas avoir été saoulée par la foule (à part peut-être au Blue Lagoon…) pendant ce voyage.
Du monde autour d’une cascade ? C’est sûr il y en aura ! Alors fais ta photo et pars l’explorer d’un peu plus loin. Peu de touristes se donnent vraiment la peine de voir plus loin que le bout de leur nez. N’hésite pas à partir en randonnée, même courte, la plupart des gens se contente seulement de garer la voiture sur le parking, d’aller voir le point d’intérêt le plus proche, puis de reprendre la route ! Il ne tient qu’à toi de faire ce petit effort supplémentaire pour trouver la tranquillité et découvrir de ce fait des points de vue plus rares et méconnus.
Il faut aussi savoir que le sud est bien plus touristique que le nord. Plus on avançait dans le voyage, moins on croisait de touristes. C’était d’ailleurs presque flippant de se sentir aussi seuls à certains endroits dans les Fjords de l’Ouest. Comme quoi…
Voyager en Islande en hiver
En Islande, l’hiver, tout comme l’été, réserve son lot de surprises et je sais déjà qu’on y retournera un jour ou l’autre à cette période-là.
La neige transforme et sublime véritablement le paysage : les routes et les vastes étendues deviennent blanches et les cascades se transforment en glace. C’est un peu comme le Canada en fait, l’Islande change réellement de visage au fil des saisons.
S’il y a bien une chose qui attire de nombreux visiteurs en Islande l’hiver, c’est l’espoir d’apercevoir une aurore boréale. La saison des aurores s’étend du 21 septembre au 21 mars, et c’est entre 18h et 1h du matin qu’elles sont le plus visibles. Mais à cette période de l’année les conditions climatiques sont rudes et les températures peuvent avoisiner les -15°C. Beaucoup de routes sont fermées, et celles qui restent ouvertes sont parfois impraticables en cas de tempêtes : il faut donc être très prudent en voiture et consulter l’état des routes sur ce site : Roads.
À l’inverse de l’été, les nuits sont longues en hiver. Par exemple, à la fin du mois de décembre, le soleil se lève à 11h20 à Reykjavik et se couche à 15h40, soit à peine 4h20 de jour. Ça peut être perturbant, mais c’est aussi la promesse de couchers de soleil à couper le souffle !
En hiver, les prix baissent et les touristes se font plus rares. Je pense que l’Islande en hiver constitue un voyage un peu plus compliqué, mais tellement magique !
Chaque saison a ses avantages et ses inconvénients alors à toi de décider selon tes préférences. Je te conseille aussi d’aller lire l’article d’Alexandra sur son blog Itinera Magica. Elle y raconte son voyage de quelques jours en Islande en mars, qui me semble être un bon compromis pour profiter du redoux des températures tout en ayant la possibilité de voir des aurores boréales et des paysages enneigés.
Quelles activités faire en Islande ?
C’est peut-être l’une de ses activités qui fera pencher la balance plutôt vers un voyage en Islande en été ou en hiver.
Marcher sur un glacier, observer les baleines à Húsavík, descendre au coeur d’un volcan, faire de la plongée dans une faille entre deux continents, découvrir une grotte de glace, faire un trek dans les Hautes Terres, se prélasser dans les eaux du Blue Lagoon… Des activités les plus classiques aux plus insolites, il y en a pour tous les goûts ! Dans tous les cas, sache qu’un certain budget est à prévoir et que ces activités devront, pour la plupart, être réservées à l’avance.
Pour te décider sur une ou plusieurs activités, tu peux consulter les sites suivants : adventures.is, icelandadvice.is, extremeiceland.is/fr, guidetoiceland.is/fr, Civiatis…
Quel itinéraire suivre en Islande ?
Contrairement à d’autres pays, pour découvrir l’Islande, il n’y a pas 36 possibilités. Comme beaucoup, nous avons fait le tour de l’île en suivant la Route circulaire. Le seul gros dilemme est de savoir dans quel sens l’emprunter. Nous avons décidé de commencer par le sud, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dans l’espoir d’avoir des températures plus « chaudes » lors de notre passage dans le nord. Je ne sais pas si cela joue beaucoup sur un voyage de 12 jours, mais on ne regrette pas de l’avoir fait dans ce sens-là. Il faut dire aussi que nous étions très pressés de voir les merveilles du sud de l’Islande !
Il y a aussi la possibilité de ne faire que les Hautes Terres, mais pour une première visite on s’en tient souvent aux classiques.
Aussi, si j’avais beaucoup potassé sur l’Islande en amont, je n’avais pas vraiment prévu de programme de visite quotidien. Tout s’est un peu décidé au jour le jour, en suivant notre guide Lonely Planet. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas pris de guide papier en voyage, mais sachant que nous n’aurions pas toujours accès à internet, nous avons trouvé ça plus pratique.
Aidés du guide, de certains articles de blogs ainsi que des infos trouvées sur Guide To Iceland, nous avons réussi à voir tout ce qui nous faisait envie avant de partir ! J’avais d’ailleurs bien aimé cette carte illustrée, imprimée avant notre départ, qui permet en un coup d’oeil de connaître rapidement les plus beaux points d’intérêt selon l’endroit où l’on se trouve en Islande.
Notre itinéraire détaillé
JOUR 1 – SUD OUEST DE L’ISLANDE
Arrivée à Reykjavik et découverte de la capitale.
Cercle d’Or — Parc national de Þingvellir.
JOUR 2 – SUD OUEST DE L’ISLANDE
Cercle d’Or — Visite de Gullfoss et Geysir.
Découverte du cratère Kerið puis des cascades Seljalandsfoss et Skógafoss.
JOUR 3 – SUD DE L’ISLANDE
Marche jusqu’à la carcasse du Douglas DC-3 au Sólheimasandur.
Découverte de Vík í Mýrdal.
JOUR 4 – SUD DE L’ISLANDE
Plage de sable noir et ses colonnes de basalte Reynisfjara, le mont Reynisfjall et les Reynisdrangar.
Grotte de Hjörleifshöfði.
Les cascades soeurs Systrafoss à Kirkjubæjarklaustur.
JOUR 5 – SUD DE L’ISLANDE
Parc national du Vatnajökull.
Diamond Beach & la lagune de Jökulsárlón.
Ferme de Stokksnes.
JOUR 6 – FJORDS DE L’EST
Village de pêcheurs de Djúpivogur.
Cascade de Sveinstekksfoss.
Village de Seyðisfjörður.
JOUR 7 – NORD DE L’ISLANDE
Dettifoss, la cascade la plus puissante d’Europe.
Site géothermique de Hverir.
Grotte Grjótagjá (Game of Thrones).
Ascension du volcan Hverfjall.
Lac Mývatn.
Godafoss.
JOUR 8 – NORD DE L’ISLANDE
Visite d’Akureyri, la deuxième ville du pays.
Village de Siglufjörður.
Péninsule de Tröllaskagi.
Piscine publique de Sundlaugin à Hosfos.
Glaumbær, ferme traditionnelle islandaise en tourbe.
JOUR 9 – FJORDS DE L’OUEST
Source d’eau chaude Hellulaug.
Épave du Garðar BA 64.
Baie de Breiðavík.
Falaise du Látrabjarg avec ses colonies d’oiseaux.
Cascade de Dynjandi.
JOUR 10 – FJORDS DE L’OUEST & PÉNINSULE DU SNÆFELLSNESS
Village de Búðardalur.
Village de Stykkishólmur.
Mont Kirkjufell.
Village d’Hellissandur.
Parc national du Snæfellsjökull.
Plage de Skarðsvík.
Falaises aux oiseaux de Svörtuloft et son phare orange.
JOUR 11 – PÉNINSULE DU SNÆFELLSNESS
Village d’Arnarstapi.
Ravin de Rauðfeldsgjá.
Église noire de Búðir.
Ytri-Tunga pour observer les colonies de phoques.
JOUR 12 – SUD OUEST DE L’ISLANDE & PÉNINSULE DE REYKJANES
Retour à Reykjavik.
Snorkeling à Silfra
Zone géothermale de Seltún.
Fin de journée au Blue Lagoon.
Jour 13 – Retour en France tôt le matin.
Combien de temps consacrer à l’Islande ?
Nous sommes restés 12 jours sur place. Bien sûr, nous n’aurions pas craché sur 2 à 3 jours supplémentaires, et si nous avions eu plus de budget, on ne se serait pas ennuyé si nous étions partis un mois ! Mais en 12 jours, nous avons déjà pu en voir énormément.
La Route circulaire ou Route 1 fait le tour du pays sur 1332 km. Autrement dit, s’il s’agissait de simplement prendre la voiture et rouler, on pourrait faire le tour de l’île en moins de 18 heures ! Donc les distances ne sont pas énormes, mais les points d’intérêts, eux, sont nombreux. On recommande généralement de consacrer 10 jours à la Route circulaire.
Il faut prendre en compte que tu vas surement emprunter des routes secondaires et avoir envie de t’arrêter toutes les 5 minutes (véridique) pour contempler le paysage. En plus de la Route 1, nous avons aussi passé quelques jours dans la péninsule de Sneafellsness et découvert une petite partie des Fjords de l’Ouest.
Ce qu’il y a de bien en Islande, c’est qu’il est aussi possible d’y aller à l’occasion d’un long week end depuis la France.
4 ou 5 jours devant toi ? Pourquoi ne pas rester à Reykjavik et rayonner autour de la capitale ? En quelques jours, tu pourrais visiter la ville, mais aussi le Cercle d’Or, les grands classiques du sud est et même terminer par un petit passage au Blue Lagoon.
Quel budget pour un road trip en Islande ?
L’Islande est un pays qui coûte cher. En moyenne, un touriste lambda dépense 145 € par jour lors de son voyage. Comme pour toute destination, selon la saison et la manière de voyager, il peut parfois y avoir un gouffre d’une personne à l’autre.
Sur le site quandpartir.com, on donne une moyenne relative à chaque poste de dépenses important et on le compare avec ceux du pays de son choix. Ça permet d’estimer un budget avant le départ et d’éviter les mauvaises surprises une fois sur place.
Pour vous donner une idée, au total, nous avons dépensé 3556 € pour ce road trip en Islande, soit 1778 € par personne. Ce qui est vraiment raisonnable pour le pays. Bien sûr, on peut toujours dépenser moins (en faisant de l’auto-stop, en dormant dans sa voiture…), mais en Islande on peut surtout facilement dépenser beaucoup plus !
À savoir : si tu veux ramener des souvenirs d’Islande en France, pense à conserver tes tickets de caisse pour pouvoir récupérer le montant de la TVA à l’aéroport le jour de ton retour.
Voici notre budget détaillé :
Quel équipement choisir pour partir en Islande ?
Nous sommes partis en été, mais il a quand même fallu emporter des vêtements chauds (polaire, chaussette en laine de Mérinos…). Ça tombe bien, on avait de quoi faire avec nos deux années passées au Canada. Pour les journées les plus froides, j’avais même prévu des sous-vêtements thermiques, mais je n’ai pas eu a les utiliser à part pour la plongée à Silfra. Je te conseille de prendre avec toi un pantalon de randonnée modulable, celui que nous avions trouvé chez Decathlon avant de partir est vraiment pratique puisqu’il se transforme en short grâce à une simple fermeture éclair.
Avoir un imper’ est un must évidemment, même pour les jours où il ne pleut pas, on ne sait jamais sur quelle cascade on pourrait tomber ! D’ailleurs, tu peux même équiper ton sac à dos d’une housse imperméable pour protéger ce qu’il y a à l’intérieur.
J’ai parfois eu besoin de mon bonnet, mais en revanche jamais de mes gants que j’avais quand même pris au cas où. On a peut-être eu de la chance avec la météo ou alors c’est notre résistance au froid qui est bien meilleure après deux hivers au Canada…
Evidemment une bonne paire de chaussures de randonnée qui ne prend pas l’eau (type Gore-Tex) est obligatoire. Dixit la fille qui a eu la chance d’en trouver au bureau de l’agence de location de notre véhicule et le mec qui a dû aller en acheter en début de voyage à force d’en avoir marre de prendre l’eau. Que cela vous serve d’exemple ahah !
Pour dormir dans le van, notre indispensable c’était le masque de nuit. Comme il ne fait jamais nuit noire, c’était vraiment plus pratique pour s’endormir.
On espère que cet article pourra t’aider à préparer à ton tour un futur voyage en Islande. S’il y a des aspects que nous aurions oublié d’aborder, n’hésite pas à nous en faire part en commentaire. Nous invitons également tous les amoureux de l’Islande à partager leurs propres conseils s’ils en ont !
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