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Afrique, Afrique du Sud

Organiser un safari de rêve en Afrique du Sud

Cette année, nous avons eu la chance de réaliser un rêve de longue date : partir en safari en Afrique du Sud ! Ce voyage remonte à plusieurs mois déjà, mais je ne me remets toujours pas de l’expérience incroyable et inoubliable qu’il nous a été donné de vivre là-bas.

Si nous avons profité de ce safari pour découvrir, par la même occasion, la beauté des paysages sud-africains, le point d’orgue de ce voyage était sans aucun doute le parc national Kruger, l’une des plus grandes réserves animalières du continent ! Un lieu mythique que tu connais certainement, même si tu n’as jamais mis un pied en Afrique du Sud, et qui abrite les célèbres « Big 5 » : le lion, le léopard, l’éléphant, le rhinocéros et le buffle.

Dans cet article, nous allons tenter de répondre aux questions que tu te poses quant à l’organisation d’un safari en Afrique du Sud. En raison de la superficie du pays et des nombreuses façons de réaliser un safari, ce voyage est probablement celui qui nous a demandé le plus de préparation. Alors, si nous pouvons te simplifier les choses et clarifier un peu tout ça pour toi, c’est avec plaisir que nous le faisons !

N’hésite pas également à consulter le premier article de cette série sur notre voyage de deux semaines en Afrique du Sud qui pourra t’aider sur l’itinéraire et l’organisation du séjour dans son ensemble.

ORGANISER UN SAFARI EN AFRIQUE DU SUD
1. Quand partir en safari en Afrique du Sud ?
Partir en safari pendant la saison sèche
Partir en safari pendant la saison humide
Notre expérience
2. Comment se rendre au parc Kruger depuis Johannesburg ?
En voiture
En avion
En bus
3. Self-drive ou game drive : quel type de safari choisir ?
Self-drive
Game drive
4. Choisir sa réserve privée et son hébergement
5. Notre expérience au Honeyguide Tented Safari Camps (Mantobeni)
6. La sécurité pendant le safari
7. Quoi emporter pour partir en safari ?
8. Le matériel photo en safari
9. Quel budget pour un safari en Afrique du Sud ?

Il est généralement conseillé de partir en safari en Afrique du Sud pendant la saison sèche, entre mai et octobre. Pour rappel, situé dans l’hémisphère sud, le pays connaît des saisons inversées par rapport aux nôtres.

  • La végétation est moins dense, ce qui facilite l’observation des animaux et les empêche de se « fondre » dans le paysage.
  • Les points d’eau, moins nombreux à cette période, sont des endroits clés pour observer les animaux qui viennent s’y abreuver.
  • Les précipitations sont plus rares et les températures sont agréables. Ces dernières oscillent entre 25 et 30 °C dans la journée. Les nuits, en revanche, sont plus fraîches (autour de 10 °C).
  • La haute saison entraîne un afflux de touristes, ce qui se traduit souvent par des tarifs globalement plus élevés.
  • Des paysages qui peuvent sembler un peu « tristounets » puisque moins verdoyants que pendant l’été austral.
Organiser son premier safari Afrique du Sud

Même si, sur le papier, cette période est moins conseillée, il est tout à fait possible de réaliser un safari en Afrique du Sud pendant la saison humide (de novembre à avril). Nous sommes d’ailleurs partis à la mi-mars, soit à la fin de l’été austral, et nous n’avons aucun regret d’avoir choisi cette période.

  • Les paysages, sublimés par une végétation plus dense, sont à couper le souffle.
  • De nombreuses espèces donnent naissance à leurs petits durant cette période, ce qui augmente les chances d’observer des bébés.
  • La saison est idéale pour l’observation des oiseaux avec la présence de nombreuses espèces migratrices.
  • La fréquentation touristique est plus faible, entraînant des tarifs généralement plus attractifs.
  • Puisque la végétation est plus dense, il est généralement plus difficile d’apercevoir les animaux, qui peuvent parfois se camoufler dans les herbes hautes.
  • Les températures sont élevées (entre 30 et 35°C) et l’atmosphère humide en raison des pluies plus fréquentes. Il s’agit le plus souvent de précipitations courtes, mais intenses.

Partir à la fin de la saison humide est le meilleur compromis, selon nous.

Dans un premier temps, c’est probablement le plus intéressant financièrement. Les tarifs des vols, mais aussi des hébergements, sont plus abordables.

En ce qui concerne les animaux, nous n’avons eu aucun problème à les observer malgré la végétation. On a eu la chance de voir les célèbres « Big 5 » et bien d’autres encore sans difficulté. Il faut aussi garder en tête que le facteur chance est important peu importe la saison à laquelle on décide de faire un safari.

Enfin, je ne sais pas si c’est dû au fait que nous sommes partis à la fin de l’été austral, mais nous n’avons pas vraiment souffert de la chaleur pendant le safari. Il n’a pas fait extrêmement chaud, et tant mieux ! En revanche, je ne m’attendais pas à avoir aussi froid le matin en 4×4. Il est vrai que nous n’avons pas eu beaucoup de journées ensoleillées pendant le safari. Il y avait souvent un léger voile (parfois un peu de pluie) et je n’avais pas prévu suffisamment de vêtements chauds pour les matinées que l’on passait à rouler.

C’est l’option pour laquelle nous avons opté. Nous avons loué un véhicule depuis l’aéroport de Johannesburg via Discover Cars. Même si nous n’avons pas utilisé cette voiture pendant le safari, c’était l’option la plus pratique pour nous. Cela nous a permis de nous rendre au parc Kruger et d’explorer ensuite librement la région de Blyde River.

Il faut compter entre 5 et 6h de route pour rejoindre le parc Kruger depuis Johannesburg. Dans notre cas, nous devions rejoindre la réserve privée de Manyeleti. Cette dernière se situe à près de 500 kilomètres de la capitale économique du pays.

Trajet Johannesburg / Kruger

En chemin, je te recommande fortement de t’arrêter dans la station-service la plus cool qu’il nous ait été donné de voir : Alzu Petroport. C’est l’occasion de faire le plein d’essence si nécessaire, de manger un morceau, mais aussi et surtout d’observer tes premiers animaux : rhinocéros, buffles et autres antilopes. Un petit aperçu de ce qui t’attend par la suite !

Si la route est majoritairement en bon état, certaines portions sont parsemées de « potholes ». Ce sont des nids-de-poule creusés par l’usure et les conditions climatiques. Il faut donc rester vigilant(e) et adapter sa vitesse lorsque l’on traverse ces passages un peu délicats.

Attention, en Afrique du Sud, on conduit à gauche !

Il est également possible de rejoindre Kruger depuis Johannesburg (ou Cape Town) en avion en 1h environ. 3 aéroports permettent cela :

  • L’aéroport d’Hoedspruit proche du centre du parc Kruger.
  • L’aéroport Kruger Mpumalanga situé à une cinquantaine de kilomètres de l’entrée sud du Kruger.
  • L’aéroport de Skukuza qui se trouve dans l’enceinte du parc.

Le choix de l’aéroport dépend du prix du billet évidemment, mais aussi de la zone du parc dans laquelle tu as prévu de séjourner. Une fois à l’aéroport, il est possible de rejoindre ton hébergement via des navettes ou des transferts organisés par certains lodges et/ou tours opérateurs.

Voici quelques compagnies aériennes desservant les aéroports en question : FlySafair, Airlink, CemAir.

Attention à bien vérifier les restrictions de poids en fonction des compagnies. Le poids des valises en soute sur un vol domestique étant généralement inférieur au seuil autorisé sur les vols internationaux.

Girafe safari

Combien coûte un vol au départ de Johannesburg vers l’un des aéroports proches du Kruger ?
– En basse saison (été austral), un aller-retour coûte entre 100 et 200€.
– Pendant la haute saison (hiver austral), les prix oscillent entre 200 et 400€.

Si tu ne souhaites pas conduire jusqu’au Kruger, mais que tu préfères privilégier une option plus économique que l’avion, il te reste une autre solution : le bus.

Depuis Johannesburg, tu as la possibilité de prendre un bus interurbain (via Intercape ou Greyhound) jusqu’à Nelspruit, Hoedspruit ou Hazyview pour environ 60€ aller-retour. De là, tu pourras ensuite opter pour un taxi collectif ou un transfert organisé jusqu’à ton hébergement à Kruger.

Si tu n’as pas envie de gérer ça seul(e), sache que des agences de voyage peuvent également organiser ces transferts à ta place et t’emmener directement jusqu’à ton lodge/camp depuis l’aéroport de Johannesburg.

Si le bus revient généralement moins cher, sache que c’est de loin l’option la plus longue. Compte parfois jusqu’à 8 heures de trajet !

Rhinocéros - Parc Kruger

Tu n’arrives toujours pas à te décider sur le meilleur moyen de te rendre à Kruger ?
Voici quelques questions à te poser :

As-tu prévu de prendre d’autres vols internes ?
Personnellement, nous avions déjà fait un long voyage pour arriver jusqu’en Afrique du Sud et nous avons également pris un vol domestique pour rejoindre la ville du Cap depuis Johannesburg. Si on avait dû prendre un nouveau vol pour la partie safari de ce voyage, on aurait frôlé l’overdose !

Hormis le safari, comptes-tu découvrir d’autres endroits dans cette région ?
Si tu ne prévois rien d’autre que de découvrir le parc Kruger dans cette zone du pays, alors épargne-toi le trajet en voiture. Privilégie plutôt l’avion qui te fera gagner du temps tout en économisant le prix de la location de voiture. En revanche, si tu as envie d’explorer un peu le coin après (ou avant d’ailleurs) ton safari, alors une voiture te permettra plus de flexibilité et de liberté pendant ton voyage.

Quel est ton budget ?
Si tu es un peu ric-rac, le bus sera la solution la plus économique.

Combien de temps va durer ton voyage ?
On ne voyage pas de la même façon quand on a 10 jours de vacances que lorsque l’on a 2 mois devant soi. Si tu n’es pas pressé(e) par le temps, peu importe que le bus prenne 8 heures pour t’emmener à bon port ! En revanche, si tu n’as qu’une semaine à consacrer à ton safari, prendre un avion te permettra de gagner un temps précieux.

– Suis-je rassuré(e) à l’idée de traverser une partie du pays en voiture ?
Si la réponse est non, inutile de te forcer et de t’imposer un stress inutile. Que ce soit en raison de préoccupations liées à la sécurité en Afrique du Sud ou à la conduite à gauche, mieux vaut choisir une alternative plus rassurante pour toi, comme l’avion ou le bus.

Il existe deux façons d’envisager un safari :

  • Le self-drive qui te permet de parcourir la partie publique du parc Kruger en totale autonomie.
  • Le game drive qui offre une expérience plus encadrée, dans l’une des réserves privées du Kruger, et accompagné d’un guide spécialisé.

Nous avons opté pour le game drive, mais rien ne t’empêche de combiner les deux pour varier les expériences si tu le souhaites.

On te présente ci-dessous les principaux inconvénients et avantages de chacune de ces 2 options :

  • Un prix bien plus abordable
    L’un des principaux atouts d’un safari en self-drive, c’est évidemment son prix. C’est le moyen le plus économique de réaliser un safari puisqu’il suffit de payer l’accès au parc et la location du véhicule.

  • Flexibilité et autonomie
    L’autre avantage, c’est la flexibilité que permet un safari en self-drive. Tu es entièrement maître de ton programme (sous réserve du respect des horaires du parc bien sûr). Tu peux rouler à ton rythme, passer des heures à observer des groupes d’animaux ou parcourir de longues distances pour explorer différentes zones du parc. C’est toi qui décides !
  • Le risque de rater des animaux
    Le principal inconvénient à ce type de safari, c’est l’absence de guide. Livré(e) à toi-même, sans expérience ou compétences particulières pour repérer les animaux, tu risques de passer à côté de belles rencontres. Il est donc plus compliqué d’arriver à observer les « Big 5 ».

  • Impossible de sortir des sentiers battus
    En self-drive, tu dois strictement respecter les règles du parc. Ce qui signifie rester sur les axes principaux. Si, par exemple, tu aperçois une girafe au loin, en dehors de la piste, tu ne pourras pas t’en rapprocher même si tu possèdes un 4×4.

  • Une vigilance accrue pour le conducteur
    Le conducteur doit rester concentré sur la route tout en étant à l’affut d’une potentielle présence animale. Cela limite, à mon sens, sa capacité à pleinement profiter de l’expérience.

  • La présence d’autres véhicules
    Un safari en self-drive implique d’accepter la présence d’autres voitures, parfois nombreuses, surtout près des animaux. Je trouve que cela peut casser un peu le côté immersif et aventureux du safari.

  • La contrainte des horaires du parc
    Avec une telle superficie, le fait de devoir sortir du Kruger chaque soir est assez chronophage, surtout lorsque l’on souhaite parcourir de grandes distances chaque jour. Le matin, il faudra également prévoir un petit délai en cas d’affluence à l’entrée du parc. Pour éviter de perdre encore de précieuses heures/minutes sur la route, il est préférable de loger dans un camp proche des portes d’entrée du parc.
  • Bénéficier d’un guide expérimenté
    Pour moi, c’est LE critère numéro un. Un guide compétent peut réellement transformer ton expérience de safari. Notre guide, Lyton, bien que peu bavard, était incroyablement doué. Son rôle ne se limite pas à repérer les animaux : il apporte une dimension pédagogique et enrichissante à chaque observation.

    Selon nous, le vrai intérêt d’un safari ne réside pas seulement dans le fait de voir des animaux, mais aussi dans la découverte de leur comportement, de leur habitat et de leur mode de vie. Un bon guide sait analyser les signes de la nature : interpréter des empreintes, estimer leur fraîcheur, et deviner quels animaux sont passés par là. Il sait aussi où chercher en fonction de l’heure, de la météo ou de la saison pour maximiser les chances d’observations. C’est juste incroyable et terriblement enrichissant !

    Il faut savoir aussi que les guides communiquent entre eux par radio et peuvent ainsi prévenir les autres lorsque des animaux sont repérés. Un vrai travail d’équipe !
  • Un véhicule idéal pour l’observation des animaux
    En plus de l’expertise du guide, les véhicules spécialement conçus pour les game drives sont infiniment mieux adaptés à l’observation des animaux et à la photographie. Surélevés et souvent ouverts sur les côtés, ils offrent une visibilité optimale.

  • Se concentrer uniquement sur les animaux
    L’un des grands avantages du game drive est qu’il permet de se libérer complètement des contraintes de la conduite. Avec un guide pour s’occuper de tout, tu peux te laisser porter et te concentrer uniquement sur l’observation des animaux. Même si le guide est souvent le premier à repérer une présence, il est passionnant de scruter le paysage pour déceler le moindre mouvement. On devient vraiment acteur de l’expérience, ce qui rend chaque découverte encore plus exaltante !

  • Le hors-piste
    Contrairement au self-drive, le hors-piste est autorisé dans les réserves privées. Cela nous a permis d’observer de nombreux animaux de près ! Notre guide repérait souvent des traces de pas sur la piste principale qui s’enfonçaient dans les herbes hautes. En les suivant, nous arrivions parfois directement face à l’animal en question. Une expérience incroyable !

  • Safari tout inclus
    Lorsque tu réserves un safari en réserve privée, tu n’as plus à te soucier de rien. Tout est pris en charge : les nuitées, les repas, les safaris (et parfois même les transferts depuis l’aéroport). Les horaires des safaris et des repas sont fixés par le camp, ce qui te permet de te détendre complètement et de te concentrer sur l’expérience. C’est idéal si tu veux te laisser porter sans te soucier de l’organisation.

  • Une expérience loin de la foule
    Même si tu partages le véhicule avec d’autres voyageurs (8 personnes max), l’expérience reste bien plus intime qu’en self-drive. Lors des observations, il est rare de croiser de nombreux autres véhicules. Les guides veillent à limiter l’affluence autour des animaux pour ne pas les stresser, et attendent leur tour si besoin. Par exemple, nous n’avons jamais vu plus de trois 4×4 observer un animal (ou un groupe) au même moment. Un vrai sentiment d’exclusivité !
Avis Honeyguide Tented Safari Camps Mantobeni
  • Le prix
    Le principal inconvénient d’un safari en game drive est son coût. Bien qu’il existe une large gamme d’options, allant des camps simples aux lodges ultra-luxueux, le prix de base reste généralement plus élevé qu’un safari en self-drive.

  • Moins de flexibilité
    Si tu aimes faire la grasse matinée ou voyager à ton propre rythme, ce type de safari pourrait ne pas te convenir. Les horaires des activités et des repas sont fixés à l’avance, et il faut généralement respecter un planning prédéfini.

  • Ne pas être seul pendant les game-drive
    Lors des game drives, les véhicules accueillent généralement entre 8 et 10 personnes. Tu devras donc partager ces moments avec d’autres voyageurs. Personnellement, j’ai trouvé cela enrichissant : c’était l’occasion d’échanger et de vivre des moments uniques en groupe. Cependant, si tu préfères une expérience plus intime ou en petit comité, cela pourrait te déplaire. Si c’est ton cas, sache que tu peux aussi opter pour un game drive privé, mais dans ce cas l’expérience coûte encore plus cher !
Rollier à longs brins

Comme je le mentionnais plus haut, nous avons préféré choisir le game drive, qui, pour nous, semblait être le parfait compromis entre aventure, découverte, lâcher prise et déconnexion totale ! Je ne suis pas fermée à l’idée, un jour, de retenter l’expérience en self-drive, mais pour un premier safari, je pense que le game drive est beaucoup plus adapté. C’est un budget, c’est vrai, mais s’il y a bien un voyage qui mérite qu’on économise pour le vivre à fond, c’est bien celui-là !

À ce stade, tu devrais déjà avoir une meilleure idée du type de safari que tu envisages. Si, comme nous, tu souhaites opter pour un game drive, tu dois te poser les questions suivantes :

  • Quelle réserve ai-je envie de découvrir et pourquoi ?
  • Quel lodge choisir au sein de cette réserve ?

On pourrait croire que le choix de la réserve importe peu, pourtant, elles ont toutes leurs petites spécificités. Pour te décider, il faut savoir ce que tu attends en terme de :

Fréquentation – Souhaites-tu te rendre dans une réserve très prisée et donc plus touristique ? Ou préfères-tu privilégier le calme d’une réserve moins fréquentée ?

Budget – D’une réserve à l’autre et d’un lodge (ou camp) à l’autre, les prix peuvent vraiment exploser. Il est donc important de connaître ton budget et d’estimer le prix que tu es prêt(e) à mettre pour vivre cette expérience. Cela permet déjà de faire un premier tri.

Expérience – Ce point est étroitement lié au précédent. Demande-toi quel type d’expérience tu veux vivre. Souhaites-tu un safari de luxe avec un maximum de confort dans un établissement 5*, ou préfères-tu quelque chose de plus simple, plus proche de la nature ?

➤ Faune – Évidemment, tu verras des animaux quoi qu’il arrive. Cependant, la probabilité de croiser certaines espèces n’est pas la même partout. Certaines réserves offrent de meilleures chances d’observer les fameux « Big 5 », tandis que d’autres abritent des espèces rares que tu ne verras pas forcément ailleurs.

Dans les grandes lignes, voici quelques-unes des réserves les plus connues du Kruger et leurs principaux atouts :

Sabi Sand Game Reserve :
L’une des plus prisées pour la richesse de sa faune. Elle se distingue par une grande concentration d’établissements de luxe.

Timbavati Private Nature Reserve :
Située à l’ouest du Kruger, elle abrite notamment des lions blancs, une espèce rare et malheureusement menacée.

Balule Nature Reserve :
L’une des plus accessibles en termes de prix. Elle abrite un grand nombre de buffles, l’un des animaux du « Big 5 ».

Manyeleti Game Reserve (celle que nous avons choisie) :
C’est l’une des réserves les plus abordables et, paradoxalement, l’une des moins fréquentées. Elle offre de fortes probabilités d’y observer les animaux du « Big 5 ». Après de longues recherches, j’ai trouvé que c’était l’une des réserves avec le meilleur rapport qualité/prix.

Klaserie Private Nature Reserve :
L’une des plus grandes réserves privées du pays. Elle offre la possibilité de faire des safaris à pied !

Sans oublier Thornybush Game Reserve, Kapama Private Game Reserve, Umbabat Private Nature, Makuleke Contractual Park, Mala Mala Game Reserve, Singita Game Reserve

Une fois que tu auras sélectionné une ou plusieurs réserves répondant à tes attentes, c’est le choix de l’hébergement qui déterminera le reste de ton séjour. Pour te faciliter un peu la tâche, tu trouveras, en cliquant sur chacune des réserves ci-dessus, une liste des hôtels qu’elles abritent et leurs tarifs.

Pense à réserver plusieurs mois à l’avance !

Faire son premier safari

Par où commencer ?

Séjourner au Honeyguide Tented Safari Camps fut, sans aucun doute, la meilleure décision de notre voyage ! Les mots me manquent tant l’expérience a été exceptionnelle. Cet endroit possède tous les atouts qui, selon nous, participent à la réussite d’un safari de rêve !

Tout d’abord, nous avons adoré le lieu en lui-même.

Situé au cœur de la savane, il offre un cadre élégant tout en restant en harmonie avec la nature.
Ici, le luxe ostentatoire n’a pas sa place, ce que je trouve parfaitement adapté à « l’esprit safari ». L’atmosphère des lieux nous transporte immédiatement dans un véritable cocon propice à la déconnexion et en parfaite communion avec les éléments. Le bonheur à l’état pur !

Honeyguide Tented Safari Camps - Mantobeni

Sur place, on trouve une sorte de patio commun où se déroulent tous les repas. C’est aussi là que se trouve la piscine. Mais attention, pas n’importe quelle piscine ! Il s’agit d’une piscine où, chaque jour, des dizaines d’éléphants viennent s’abreuver ! Je te mentirais si je te disais que ce n’est pas l’une des raisons principales qui m’a poussée à réserver ce lodge. Avoir la chance d’admirer ces géants à une telle distance, c’est juste incroyable !

D’ailleurs, dès notre première soirée sur place, ils étaient là.
À la fin du dîner, on commence à entendre des bruits de branches qui craquent au alentours et, à la lueur des quelques lumières qui éclairent le patio, on découvre une famille entière d’éléphants. Des bébés, des adultes, tous sont regroupés autour de la piscine pour boire sous nos yeux, un peu (beaucoup) embués par l’émotion. Je n’oublierai jamais cette soirée !

Honeyguide Tented Safari Camps - Mantobeni

Pour ce qui est des « chambres », il s’agit ici de tentes XXL privatives où l’on trouve tout le confort nécessaire : un grand lit avec sa moustiquaire, une salle de bain avec douche et WC, et même un bureau. L’idée de la tente, je trouve cela vraiment génial. Cela permet de profiter de la nature comme si l’on « campait » tout en étant en sécurité et confortablement installés. C’est ce que l’on appelle le glamping.

À la nuit tombée, pour accéder à sa tente, il faut impérativement être accompagné(e) par un membre du personnel pour des raisons de sécurité. Et oui, il n’est pas rare que des éléphants (ou parfois d’autres animaux) se baladent dans le camp, entre les tentes, et qu’ils empruntent les chemins réservés aux guests, comme tu peux le voir sur la photo avec l’éléphant ci-dessous.

Voir des éléphants en safari

Concernant les repas, c’était un véritable délice à chaque fois ! Deux options (dont une végétarienne) sont généralement proposées pour le déjeuner et le dîner et elles étaient toujours excellentes ! On a vraiment été agréablement surpris.

Les plats sont d’ailleurs élaborés à partir de produits locaux. Si tu manges de la viande, sache que tu seras probablement amené(e) à goûter des plats à base d’autruche, de koudou ou encore de springbok (différentes espèces d’antilopes). Du local, on a dit !

Un sans faute du petit-déjeuner jusqu’au dîner !

Pendant ce séjour, j’ai également apprécié l’esprit de groupe qui s’est créé avec les autres voyageurs : partager les safaris et les repas autour d’une grande tablée a rendu l’expérience incroyablement conviviale et chaleureuse. On a eu la chance de partager notre 4×4 avec des Américains et un gentil couple de retraités allemands. Je peux te dire qu’à la fin de la semaine, ça nous a beaucoup peiné de devoir leur dire au revoir. C’était de belles rencontres !

Je ne vais pas détailler chaque journée individuellement (je te laisse consulter nos stories à la une sur Instagram si tu le souhaites), mais je peux te dire que la présence de notre guide, Lyton, a vraiment été primordiale.

Bien sûr, nous avons vu plein d’animaux par nous-même. Mais, à plusieurs reprises, Lyton a su repérer et identifier des empreintes au sol, interpréter le comportement de certains animaux et nous expliquer une multitude de choses sur les différentes espèces présentes dans la réserve. Il a même réussi à repérer, en pleine nuit (alors même qu’il était en train de conduire), un caméléon posé sur une branche. Incroyable mais vrai !

Si l’objectif en safari est souvent d’admirer le fameux « Big 5 » (lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle), ne sois surtout pas déçu(e) si tu ne parviens pas à tous les voir. Tu en prendras forcément plein les yeux d’une manière ou d’une autre !

Très vite, nous avons eu la chance de voir des animaux « mythiques », ou en tout cas ceux que nous rêvions personnellement de croiser lors d’un safari. Je pense notamment aux lions. Pas très original, je sais, mais ce moment où nous avons pu les rencontrer dans leur habitat naturel pour la première fois restera gravé pour toujours ! Je te laisse d’ailleurs découvrir ce reel qui, je pense, parle de lui-même.

Cette première rencontre avec eux était tout simplement irréelle ! Le Roi Lion, mais dans la vraie vie !

Voir des lions en safari
Organiser un safari en Afrique du Sud

Parmi les rencontres qui m’ont le plus marquées, en dehors des lions, il y a celle avec un guépard. Il venait d’attraper sa proie et était donc en plein repas. Le genre de scène que tu ne vois habituellement que dans les documentaires animaliers à la télé !

Impossible également d’oublier nos nombreuses rencontres avec des léopards. D’abord avec une femelle qui cherchait à protéger ses petits, puis celle de deux jeunes mâles en train de jouer, lors de notre dernière journée de safari. Je trouve cet animal terriblement beau et fascinant !

Léopard - Safari - Big 5

Enfin, même si nous les avons vus à plusieurs reprises près de la piscine, j’ai été fascinée par nos rencontres avec les éléphants lors des game drives. À deux ou trois reprises, nous avons pu les approcher de très, très prés, dans un silence de plomb. Des moments suspendus, nos yeux plongés dans les leurs.

Il y a quelque chose de vraiment transcendant, et à la fois terrifiant, à l’idée de se tenir si proche d’un animal aussi imposant et puissant. Jamais je n’oublierai ces instants…

Voir des éléphants en safari

Peut-être que, comme nous, tu te demandes combien de jours consacrer à ton safari.
De notre côté, on savait qu’on ne voulait pas se contenter d’une seule journée, mais on avait peur qu’une semaine entière sur place soit de trop (lol).

Nous avions donc réservé pour 5 jours et 4 nuits. Puis, une fois sur place, nous nous sommes vite rendu compte que nous aimions beaucoup trop cet endroit pour ne pas en profiter un peu plus ! Comme on avait quelques jours de battement (l’avantage de ne pas toujours tout prévoir à l’avance) et que notre tente était, par chance, encore disponible, on a prolongé notre séjour d’une nuit et une journée supplémentaires.

Le nombre de jours à prévoir dépend évidemment de ton budget, mais je te recommande fortement de partir sur au moins 3 nuits. Je trouve que c’est vraiment le minimum pour bien s’imprégner de l’ambiance, profiter des lieux et surtout espérer voir le plus d’animaux possibles.

UNE JOURNÉE TYPE EN SAFARI

5h – C’est l’heure de se réveiller au son du tambour ! Et oui, les journées commencent très tôt en safari et pour une raison très simple : c’est à l’aube et en fin de journée que les chances d’observer des animaux sont les plus grandes. Mais je te rassure, on s’habitue très vite à ce rythme !

5h30 – Après un café rapide dans le salon commun, chaque groupe retrouve son guide et s’installe dans son 4×4. C’est parti pour 3 heures de safari !
Au cours de ces 3 heures, tout peut arriver ! On a eu la chance de voir des animaux très rapidement (dont nos premiers lions dès notre premier game drive), mais il faut aussi savoir être patients. C’est la nature qui décide ! En général, on roule pendant 3 heures non-stop et on s’arrête dès qu’on repère un animal.
Pendant ce game drive du matin, une petite pause café est prévue, histoire de se dégourdir un peu les jambes.

9h – Retour au camp pour un bon petit-déjeuner. Œufs brouillés, omelettes, crêpes, fruits, il y en a pour tous les goûts ! Tout ce qu’il faut pour bien commencer la journée !

14h – L’heure du déjeuner communal. Dans le patio, deux grandes tables sont installées. On y mange avec les personnes de son groupe, celles présentes avec nous pendant le safari.

16h30 – C’est reparti pour le deuxième game drive de la journée ! À nouveau, nous partons pendant 3 heures à la recherche des animaux. Si la météo s’y prête, c’est aussi l’occasion de profiter d’un magnifique coucher de soleil. Et qui dit safari du soir, dit… apéro ! Rien de mieux que de prendre un petit verre au cœur de la savane au soleil couchant, non ?

20h – Après un retour de nuit jusqu’au camp, il est l’heure de prendre le dîner avec le reste du groupe. Une fois le repas terminé, chacun est libre de regagner sa tente pour aller dormir. Généralement, après 22h, tout est calme, et c’est l’occasion de se coucher tôt pour être en forme le lendemain..

Entre chaque game drive et repas, il y a des moments de temps libre. J’ai trouvé ça vraiment super ! Cela permet à ceux qui ne sont généralement pas très matinaux de se reposer un peu et de faire une petite sieste si nécessaire. C’est aussi l’occasion de profiter de la piscine et, si les éléphants sont là, de les admirer ou les photographier sous toutes les coutures ! Bref, un moment pour ne rien faire, lire un bon livre et juste profiter ! Ah, et j’oubliais, il est aussi possible de se faire masser pour ceux qui le souhaitent.

En résumé, je pense que tu l’auras compris, le Honeyguide Tented Safari Camps (Mantobeni) a été un réel coup de cœur pour nous. Ce séjour a largement dépassé nos attentes, au point que nous pourrions y retourner chaque année, encore et encore, sans nous lasser. Un des Américains de notre groupe, René, en était d’ailleurs à son quinzième safari ici ! Preuve que l’endroit est vraiment exceptionnel.

Si tu es inquiet(e) concernant la sécurité générale en Afrique du Sud, je te laisse consulter cet article où je te parle de mon point de vue et de mon ressenti sur tout ça.

Ensuite, parlons de la sécurité vis-à-vis des animaux. J’en parle ici, car j’ai été assez étonnée de constater, lorsque nous avons partagé notre voyage en story sur Instagram, que beaucoup semblaient préoccupés par le risque « d’attaques animales ».

Personnellement, cela n’a jamais été une source d’inquiétude. Nous étions entre de très bonnes mains et il faut garder en tête que tout est pensé pour prioriser le bien-être et l’intégrité des guests pendant le safari. Evidemment, comme pour tout, le risque zéro n’existe pas, mais je pense que les accidents restent très rares. Globalement, j’ai plus tendance à me méfier des êtres humains que des animaux 😉

Safari - Réserve privée Manyeleti

Pendant le safari, il est impératif de ne pas sortir du véhicule et de rester calme et silencieux. Ton guide t’expliquera de toute façon les règles à respecter. C’est d’ailleurs grâce à son expertise et à ses capacités d’analyse que le safari est aussi sûr. Il connaît bien les animaux et sait qu’en cas d’attaque, la plupart d’entre eux montrent des signes avant-coureurs permettant d’anticiper tout problème.

D’ailleurs, les animaux n’attaquent généralement pas sans raison. Pendant le safari, notre guide nous expliquait justement, pour les lions notamment, que tant que nous restons dans le 4×4, ils ne nous considèrent pas comme une menace, mais juste comme un véhicule et non pas comme une proie. Pour la petite anecdote, le seul animal de la savane qui nous voit comme de la « nourriture », c’est le crocodile.

Ne t’inquiète pas non plus pour les (plus) petites bêtes. Certes, on dort à l’intérieur d’une tente, mais elle est très bien protégée. Pour tout te dire, j’ai vu plus d’araignées chez moi, en France, que pendant ce séjour en pleine savane !

Idem pour les moustiques. J’ai vraiment été très surprise de n’en voir aucun ! Nous avions apporté du répulsif et nous n’avons pas eu à l’utiliser une seule fois. Cela dépend évidemment de la saison et de la région du pays quand laquelle on se trouve.

Pour tout ce qui est vaccin et santé, tu peux cliquer ici pour plus de détails.

On m’a aussi demandé si des serpents pouvaient pénétrer à l’intérieur de la tente. C’est impossible !
Les tentes sont surélevées, un peu comme si elles étaient sur pilotis, et la bâche qui sert de toit est lestée au niveau de l’entrée. Le seul animal qui pourrait donc y entrer, c’est le singe. Cependant, rassure-toi, il ne rentrera jamais en ta présence.

En revanche, ils arrivent parfois à profiter de l’absence des guests en journée pour piquer quelques affaires. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de fermer sa valise dès que l’on quitte son habitation. Dans chaque tente se trouve également une grande malle, fermant à clé, afin d’y placer ses objets de valeur.

Pour les vêtements, comme je te l’ai mentionné plus haut, je te conseille d’emporter quelques habits chauds. Peu importe la saison, les safaris du matin partent très tôt et même s’il fait beau, il faut penser que le 4×4 est en mouvement 90% du temps donc il vaut mieux être correctement habillé(e), quitte à enlever des couches si tu as finalement trop chaud.

Pense donc à prendre : un coupe-vent, une veste imperméable (en cas de fortes pluies, le camp peut fournir de grands ponchos imperméables), quelques pulls ou gilets et des pantalons. Je n’en avais qu’un seul et c’est ce qui m’a manqué le plus finalement. Le matin, j’avais un peu froid en short.

Concernant les couleurs à privilégier, il est recommandé de porter plutôt des tons neutres : beige, marron, kaki… Je t’avoue qu’une fois sur place, on a constaté que ce « code couleur » n’était pas forcément toujours respecté. D’ailleurs, notre guide ne nous a pas spécialement encouragé à porter une couleur plutôt qu’une autre, ce n’était pas vraiment un sujet pour le coup.

Pense évidemment aux basiques : maillot de bain, chapeau et/ou casquette, crème solaire, lunettes de soleil… Notre 4×4 était couvert, donc on ne portait pas toujours de couvre-chef, mais on a croisé d’autres véhicules complètement ouverts sur le dessus. Cela peut vraiment être dur à supporter lorsqu’il fait très chaud si on n’a pas de quoi se protéger du soleil.

Pour ce qui est des chaussures, je portais une paire de petites baskets classiques pour les safaris et des tongs pour les moments de détente au camp.

Pense également au répulsif anti-moustique. Notre lodge en fournissait dans chaque tente, mais cela peut toujours servir pour le reste du voyage selon les régions visitées.

Emporte également une bonne paire de jumelles. S’il y a bien un voyage où il n’est pas inutile d’en avoir, c’est bien celui-ci ! Sans oublier, des adaptateurs de prise électriques.

Enfin, pense à prendre avec toi un petit sac à dos. C’est bien pratique pour emporter quelques essentiels pendant les game drives. Ne te charge pas trop pour autant !

Si, comme moi, tu ne peux pas envisager un voyage sans ton appareil photo, ce safari sera l’occasion parfaite d’investir dans un bon téléobjectif ! Pour ce voyage, j’ai opté pour un objectif 100-500 mm. C’est un sacré budget, on est d’accord ! Ce que je te conseille, si tu ne penses pas en avoir l’utilité après ce voyage, c’est de louer l’objectif avant ton départ, spécialement pour l’occasion.

Lors d’un safari, il est impossible de prévoir à quelle distance les animaux se trouveront. Parfois, ils seront tout près, et d’autres fois, ils sembleront plus éloignés ou dissimulés dans la végétation. C’est là qu’un bon téléobjectif prend tout son sens. Que ce soit pour capturer des sujets lointains ou réaliser des plans rapprochés, c’est un indispensable si tu es passionné(e) de photographie. Je pense vraiment que j’aurais beaucoup regretté de ne pas en avoir un une fois sur place.

L’idéal est de choisir un objectif avec une grande ouverture pour bien gérer les moments de faible luminosité (tôt le matin ou à la tombée de la nuit) et avec une longueur focale adaptée, entre 300 et 600 mm.

J’avais également mon 24-70 mm, qui est très polyvalent et que j’embarque avec moi dans chacun de mes voyages. Pendant le safari, il me permettait d’inclure davantage l’environnement dans mes images pour obtenir des photos plus variées.

Certains photographes choisissent aussi parfois d’investir dans un monopode afin de stabiliser davantage leurs prises dans le 4×4. Personnellement, je n’avais pas envie de trop m’encombrer, mais pour une prochaine fois, pourquoi pas !

Pense également à emporter plusieurs cartes SD (elles se remplissent vite) et des batteries de rechange, car elles se déchargent tout aussi rapidement.

Enfin, n’oublie pas qu’il est essentiel de savoir poser son appareil photo de temps en temps pour pleinement savourer l’expérience. Prendre des « photos mentales » permet de vivre ces instants uniques à 100 % et de s’immerger totalement dans l’émotion du moment.

Voici une idée du budget nécessaire pour réaliser un safari en game drive en Afrique du Sud :

  • Entre 250€ et 500€ par personne et par nuit pour des hébergements d’entrée de gamme.
  • Entre 500 et 1000€ par personne et par nuit pour du moyen de gamme à premium.
  • Entre 1000 et 2500€ par personne et par nuit pour du très haut de gamme (je pense que si tu avais un tel budget à investir dans ce safari, tu ne t’embêterais probablement même pas à consulter cet article).

Ces tarifs incluent :
Les nuitées, les 2 safaris par jour en 4×4 avec un guide expérimenté, les repas et parfois les transferts depuis l’aéroport. Si tu optes pour un safari plus luxueux, les offres peuvent aussi comprendre certains extras comme des boissons illimitées toute la journée, des suites privatives hyper luxueuses, des piscines incroyables, un spa, des repas gastronomiques, et bien d’autres services !

Pour te donner une idée plus concrète du budget nécessaire, notre safari au Honeyguide Tented Safari Camps (Mantobeni) nous a couté 3405€ pour 2, pour 6 jours et 5 nuits sur place.

Le séjour de base revient à 3250€ par nuit et par personne, mais je compte également dans notre budget global tous les petits extras (verres de vin, massages, pourboires, etc).

Il est d’usage de donner des pourboires au guide à la fin du séjour. Compte environ 200 ZAR (soit 10€) par jour et par personne. On a aussi donné un petit quelque chose à la dame qui s’occupait de nous chaque jour à table pour la remercier de sa gentillesse. Il est possible également de faire une enveloppe commune pour tout le personnel du camp (serveuses, femmes de ménages…). Pense donc à avoir des espèces sur toi.

Attention, certains lodges incluent parfois les pourboires dans leur tarifs.

Pour connaître le budget global de ce voyage en Afrique du Sud, c’est par ici.


J’espère que cet article t’aidera à y voir plus clair dans le fonctionnement et l’organisation d’un safari en Afrique du Sud. ll me semble avoir abordé les éléments principaux nécessaires à la préparation de ce voyage. Néanmoins, si quelque chose n’est pas clair, n’hésite pas à nous écrire à cette adresse ou en message privé sur Instagram, on se fera un plaisir de répondre à tes questions si on le peut.

Je souhaite vraiment à toutes les personnes qui aiment voyager de vivre une expérience comme celle-ci au moins une fois dans leur vie. Elle restera inoubliable et vraiment extraordinaire pour nous !

Bon safari !

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